Entretien avec Mme Nadia Sedki, propriétaire du café-restaurant Shakerato

Entretien avec Mme Nadia Sedki, propriétaire du café-restaurant Shakerato

Nous avons le plaisir de vous présenter Mme Nadia, une entrepreneuse passionnée qui vient d’ouvrir à Tanger le café-restaurant Shakerato, en collaboration avec son fils Aymane. Ce lieu exceptionnel allie les saveurs de la Belgique et du Maroc. Grâce à son concept novateur de brunchs belgo-marocains, elle souhaite offrir à ses clients une expérience culinaire unique et conviviale, fusionnant tradition et modernité. Dans cette interview, elle partage son parcours, ses inspirations et ce qui rend son établissement si particulier, attirant déjà de nombreux gourmets en quête de nouvelles expériences gastronomiques.

Q: Pouvez-vous nous parler de votre parcours et comment vous avez eu l’idée d’ouvrir un café-restaurant à Tanger ?

R: Je suis née en Belgique de parents marocains, et j’ai grandi dans un environnement où la cuisine a toujours eu une place centrale dans notre famille. Ma mère était une bonne cuisinière et pâtissière, alors que mon père, passionné par la gastronomie française, il tenait un grand restaurant à Bruxelles et depuis je suis devenue amoureuse de la cuisine. Bien que j’ai travaillé dans l’immobilier pendant plusieurs année, ma véritable passion a toujours été la cuisine. Depuis mon plus jeune âge, j’ai été fascinée par l’art culinaire, et chaque plat est pour moi une aventure. Malgré ma carrière dans un domaine très différent, l’envie de partager mes créations et de faire découvrir de nouvelles saveurs a toujours été une constante. C’est cette passion qui m’a finalement conduite à ouvrir mon propre café-restaurant, pour allier mon amour de la cuisine et ma volonté de créer des moments conviviaux autour de bons repas. Enfin, “La restauration est l’incroyable héritage de mon père”.

Q: Comment la gastronomie belge vous a-t-elle inspirée dans la création de votre concept ? Y a-t-il des influences spécifiques de votre culture belge que vous souhaitez mettre en avant ?

R: La Belgique est un pays avec une riche tradition culinaire, et je voulais que cela se ressente dans mon restaurant. Je suis particulièrement attachée à des plats typiques comme les crêpes, les croquettes, les frites… Ce sont des éléments que j’ai voulu intégrer à mon concept. Par exemple, les crêpes belges sont une de mes spécialités, mais je les ai revisitées en y ajoutant des produits locaux marocains, comme des fruits frais ou des confitures artisanales.

Q: En quoi le Shakerato se distingue-t-il des autres établissements de la ville ? Quelle est l’originalité de votre approche gastronomique ?

R: Ce qui distingue mon restaurant, c’est avant tout l’originalité de l’offre autour du brunch, un concept que l’on ne retrouve pas facilement à Tanger. J’ai voulu proposer un menu à la fois simple et raffiné, inspiré par mes racines belges, mais en l’adaptant aux goûts et aux produits locaux. Par exemple, nous proposons des bagels belges, mais aussi des plats plus légers comme des salades ou des bowls, qui répondent à une demande croissante pour des repas plus sains. La combinaison des produits belges, comme le chocolat avec des ingrédients marocains crée une expérience unique.Q: Le brunch est au cœur de votre concept. Qu’est-ce qui vous a motivée à proposer ce type de repas à Tanger, et comment l’avez-vous adapté à la culture locale ?

R: Le brunch est une institution en Belgique, un moment de partage et de plaisir. Je savais que cela pouvait très bien s’intégrer à la culture de Tanger, une ville où les gens aiment se retrouver autour de bons repas. De plus, la convivialité belge, la manière dont ils aiment se rassembler autour d’un repas détendu, se reflète dans l’ambiance que je veux créer au Shakerato : un lieu accueillant, chaleureux, où l’on peut passer du temps, goûter à des spécialités et découvrir des saveurs différentes.Q: Est-ce que vous envisagez d’organiser des événements spéciaux ou des promotions, comme des ateliers culinaires ou des dégustations de produits belges ?

R: Oui, c’est quelque chose que je souhaite vraiment développer. Je rêve de mettre en place des ateliers culinaires, où les gens peuvent apprendre à faire des plats belges traditionnels, tout en découvrant des produits du terroir marocain. L’idée est d’organiser régulièrement des événements pour faire découvrir la gastronomie belge et renforcer le lien avec la communauté locale.